• The White Queen, ou comment Elizabeth Grey est devenue reine d'Angleterre

     

    The White Queen, une adaptation fade des romans de Philippa Gregory, auteure de Deux soeurs pour un roi

     

     

    Je n'ai regardé que les deux premiers épisodes de cette nouvelle série produite par la BBC et diffusée par la chaîne Starz aux US (Camelot, Spartacus). Ceci est donc un avis provisoire ! (regardez le trailer
    ici )

    Le pilot est loin d'être accrocheur. L'intrigue, située dans l'Angleterre du XVème siècle, en pleine Guerre des Roses, est centrée sur l'histoire d'amour interdite entre le nouveau roi Edward IV et Elizabeth Woodville, la dite Lady Grey. Une sorte de Roméo et Juliette en somme, puisque les deux tourtereaux appartiennent à deux familles ennemies, la "House of York" pour l'un et la "House of Lancaster" pour l'autre, d'autant plus qu'Elizabeth n'est qu'une 'commoner'; elle est loin d'avoir un statut social qui lui permette d'accéder au trône. Contre l'avis de son conseiller, le "kingmaker" Richard Neville, Edward IV décide tout de même de se marier avec elle, et Elizabeth va se retrouver propulsée à la cour, haïe par la mère (Lady Cecily Neville) et par Neville et ses filles, prêts à tout pour provoquer sa chute.

    The White Queen ressemble à un mélange aseptysé de "The Tudors" et d'"Elizabeth". L'actrice principale, la suédoise Rebecca Ferguson, ressemble à s'y méprendre à Cate Blanchett en jeune Elizabeth Ier (attention, il ne s'agit pas de la même ! Elizabeth Ier est une descendante d'Elizabeth Grey), une jeune fille naïve et fleur bleue (même si Elizabeth Grey est plus agée que le roi et a deux petits garçons d'un mari décédé).

    La série est loin d'être sans intérêt. L'évolution du personnage est visible; Elizabeth doit s'endurcir face au microcosme étouffant et menaçant de la cour. De l'amoureuse passive, elle se métamorphose en femme de tête, contrainte de faire face aux lourdes responsabilités qu'implique le statut de reine. En ce sens, la série est intéressante. A partir du moment où Elizabeth met les pieds à la cour, à partir de son couronnement, on sent que l'intrigue va décoller et que le personnage va progressivement se réveler.

    ► En somme, je reste partagée sur cette nouvelle série qui malgré des aspects positifs innove peu. Reste à voir son évolution sur les dix épisodes de la saison. Pour l'instant, mieux vaut regarder les deux volets "Elizabeth" et "Elizabeth : the Golden Age" pour se replonger dans l'Angleterre du XV-XVIème siècles. 

     

     

    The-White-Queen

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